Catastrophes au Japon et incidences sur le secteur High Tech
Les événements qui ont eu lieu au Japon et qui continuent malheureusement de s’y dérouler sont vraiment terribles pour la population nippone. Mais après avoir fait face à un séisme, à un tsumani et à une catastrophe nucléaire (qui espérons-le sera vite e
Les événements qui ont eu lieu au Japon et qui continuent malheureusement de s’y dérouler sont vraiment terribles pour la population nippone. Mais après avoir fait face à un séisme, à un tsumani et à une catastrophe nucléaire (qui espérons-le sera vite enraillé) le Japon risque bien de subir d’importants problèmes économiques.
En effet, le fer de lance de l’industrie nippone, le secteur informatique et High Tech n’a pas été épargné par les événements qui ont secoué l’archipel. Certains sites de recherche et de production des plus grandes marques japonaises ont été touchés par la catastrophe. JVC vient de communiquer sur l’état de son site de production de Tohoku, qui produit les médias haut de gamme référencés sous les marques JVC et Taiyo Yuden. C’est maintenant au tour de Toshiba d’annoncer d’importants dégâts sur le site de Kimitsu, producteur de NAND Flash.
Source de l’image : Le JDD
Malheureusement, ce sont des secteurs de pointe que les entreprises japonaises conservent précieusement sur leur territoire qui ont été endommagés. Du fait de la difficulté de réaliser un état des lieux réaliste, l’information nous parvient au compte goutte. L’impact se fera surtout sentir dans quelques mois, avec de probables retards dans les avancées technologiques et une fragilisation des grands groupes comme Sony, Panasonic, Fujitsu et Renesas Electronics dont les secteurs de Recherche et Développement ont été atteints.
Sharp, qui a toujours misé sur une localisation territoriale de son dispositif, pourrait être la grande victime de ce désastre. En amont, ce sont les producteurs de composants comme Sumco ou Shin-Etsu qui sont ébranlés.
Source de l’image : Le JDD
L’impact économique sera bien sur mondial, et l’on observerait déjà une agitation du côté des traders boursiers, ce qui risque encore d’amplifier le phénomène et démontre que la prétendue moralisation du système n’est pas encore engagée, loin s’en faut.
Pour le consommateur lambda, c’est un délai de trois mois au plus avant que les prix et l’offre ne soient sensiblement modifiés. Pour l’organisation économique mondiale, c’est un test grandeur nature qui pourrait conduire à la redéfinition des frontières virtuelles de l’Occident.
Désolé, les commentaires sont fermés.