Avec l’émergence des smartphone et tablettes, le m-commerce s’est fait une place dans le domaine du commerce en ligne. En France, ce phénomène a tendance à s’implanter dans les habitudes des acheteurs au fil du temps. Cet article du guide digital de 1&1 explique ainsi l’évolution du commerce sur mobile dans l’Hexagone. En 2015, 37 % des Français auraient effectué un achat sur smartphone par exemple. Et entre les applications de plus en plus interactives et des sites Web responsifs, il semblerait que le m-commerce ait encore de beaux jours devant lui. Focus sur les secteurs qui font fonctionner le m-commerce.
Les vêtements et la mode : un secteur qui fonctionne
La période des soldes d’été vient de commencer et le m-commerce pourrait bien avantager les grandes enseignes qui possèdent des applications mobile. En effet, une étude réalisée par la Fevad (Fédération de la vente en ligne) et expliquée par ici montre que le secteur de l’habillement connaît plutôt un succès dans le m-commerce. En 2015 par exemple, 12 % des achats dans le textile ont été effectués via des smartphones. Même si ces chiffres sont encore loin de concurrencer le e-commerce, il semblerait que la multiplication des applications mobiles dans le secteur de la mode fasse changer les habitudes des acheteurs. La plupart des magasins de vêtements possèdent des applications disponibles sur iOS et Android pour faciliter le shopping. Il est désormais possible d’acheter des chaussures ou un jean sans se rendre dans un magasin, et les accros aux smartphone pourraient bien être séduits par ce système pratique et rapide.
La foodomania : le boom des appli de plats préparés
La déferlante des applications de plats à emporter a désormais son nom : la foodtech. Il s’agit d’un mouvement relativement récent qui a vu émerger dans l’Hexagone des futurs géants du m-commerce tels que Deliveroo, Foodora ou encore Take Eat Easy. La recette de ce business est on ne peut plus simple. Il s’agit de proposer au consommateur la livraison à domicile de plats cuisinés par des restaurants de sa ville. Les prestataires cumulent deux types de services : la plateforme en ligne présentant les différents menus et la livraison de la commande dans les plus brefs délais.
Le marché connait actuellement un essor sans précédent. D’après la pépinière d’entreprise allemande Rocket Internet, le marché devrait représenter quelques 90 milliards d’euros dans les prochaines années. En France, les différentes enseignes se livrent une bataille sans merci aussi bien pour s’arracher des partenariats avec les chaines de restaurations que pour figurer sur les meilleurs espaces publicitaires des grandes villes. C’est ainsi que le pionnier dans le domaine, AlloResto s’est vu engloutir par Just Eat. Par ailleurs, la croissance du secteur est soutenue à grand renfort d’investissement. Rocket Internet a ainsi investi 500 millions d’euros dans l’entreprise Delivery Hero tandis que la société britannique Deliveroo est en partie détenue par le fonds DST Global.
Avec une telle concurrence, la foodtech n’en a pas fini de nous éblouir d’autant que depuis peu Uber s’est également lancé dans la course. Suite au prochain épisode donc ! En attendant, ne manquez pas nos dernières actualités dans notre rubrique « Le web en parle »
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