Windows 10 a officiellement été lancé en juillet 2015. Cela fait maintenant près de 10 mois que le nouvel OS de Microsoft est disponible. Depuis sa sortie les avis à son sujet sont très partagés et c’est le moins que l’on puisse dire. Non pas que le système soit mauvais, bien au contraire, mais ce sont plutôt les méthodes employées par Microsoft qui sont contestées et qui hérissent le poil de nombreux utilisateurs y compris des entreprises.
Il faut dire que pour imposer Windows 10 dans les foyers, Microsoft n’a pas lésiné sur les moyens à coup de gratuité et de notifications insistantes, à la limite du harcèlement (voir ici et là). De nombreux utilisateurs se sont retrouvés sous Windows 10 sans avoir eu le temps de crier gare, quand ce ne sont pas des dizaines de Giga Octets de fichiers d’installation qui ont envahi l’espace disque d’une multitude de machines, cela à l’insu des utilisateurs.
En voulant imposer à tout prix son nouveau système d’exploitation, Microsoft a en réalité tout fait pour décourager l’utilisateur lambda, devenu très suspicieux devant autant de « bienveillance » de la part d’une entreprise commerciale, prête à « offrir » son système pour mieux l’imposer auprès du grand public.
Finalement après 10 mois de forcing, Windows 10 est à présent installé sur 300 millions de machines à travers le monde. Un chiffre très imposant. Preuve s’il en est que le déploiement de masse a porté ses fruits. Nous sommes par contre encore loin du milliard d’appareils que Microsoft prévoit d’équiper d’ici 2017.
Atteindre le milliard sera plus délicat. Surtout que l’offre de migration gratuite va prendre fin d’ici deux mois. En effet, sauf changement de programme chez Microsoft : la mise à jour vers Windows 10 ne sera plus gratuite pour les possesseurs d’une licence de Windows 7 et 8.1 à compter du 29 juillet prochain. A cette occasion, Microsoft devrait également, on l’espère, cesser d’importuner les utilisateurs à coup de popups et de notifications de mise à jour.
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