kost Posté(e) 1 juin 2004 Posté(e) 1 juin 2004 Ah ben là, j'en suis baba...Salut à toi Kost. Salut a toi aussi! Euh.. J'avais ecris une connerie ?? :dingue: :dingue: Dis moi stp Citer
Adriatika Posté(e) 1 juin 2004 Auteur Posté(e) 1 juin 2004 non non, Enfin, j'ai conscience d'abuser... Je viens d'en parler à un ami psy (qui m'avait donné l'idée d'un tel topic), et cela l'a bien fait rire, lui aussi. Voilà maintenant sa théorie : Une femme qui dirait : - "je ne suis pas frigide, la preuve, j'ai eu trois enfants" commettrait un lapsus. (il dit cela en éclatant d'un rire joyeux) - Bien entendu, il ne s'agit pas d'un lapsus au sens strict du terme, sauf peut-être si cette femme souffrait également de presbytie. :frenchy: De même, quelqu'un qui se casse une jambe aux sports d'hiver, ce serait un lapsus corporel (et là il se tord de rire). En gros, l'esprit veut poursuivre la descente en ski, et le corps veut que ça s'arrête tout de suite. Il y a conflit. Toujours selon Freud, c'est le conflit intrapsychique qui trouve une résolution par le lapsus. Le conflit a lieu entre trois composantes de la personnalité nommées "moi", "surmoi" et "ça". Toujours aussi grossièrement, ces composantes s'affrontent en permanence entre "affirmation et construction égoiste de la personnalité" (moi), force des conventions sociales qui fondent le groupe (surmoi) et pulsions animales (ça). Pour Freud, le lapsus apparait quand l'une des composantes réprimées par le surmoi transparait : 1 - malgré les efforts conscients de l'individu pour masquer ses désirs (ou pulsions) 2 - à l'insu de l'individu, pour révéler un désir ou une pulsion que lui même ignore. Ouf ! Toujours pour Freud, le lapsus revêt plusieurs formes : Ce peut être un mot de sonorité voisine qui en remplace un autre, le contraire du mot appelé, un mot sans aucune parenté, voire enfin un mot déconstruit. Freud s'attarde même sur cette dernière catégorie, reliée selon lui aux premières interprétations erronées de l'enfance. Ce serait donc la forme la plus primitive du lapsus. Par exemple, un jeune enfant qui entendrait prononcer le mot balcon, pourrait très bien imaginer qu'il s'agit d'un bal con. On a certainement tous des exemples plus aboutis que celui là. Toujours est-il que cela conditionnerai la forme d'un certain nombre de lapsus. Voilà ce que je retiens de la discussion d'avec cet ami. Il est d'ailleurs possible qu'il soit venu faire un tour sur ce forum depuis. Gageons que son fou rire sera communicatif demain. Mais vraiment, à part "hors", personne n'en a trouvé d'autres ? Citer
gorgorgueu Posté(e) 1 juin 2004 Posté(e) 1 juin 2004 Adriatika , je supposes que tu as lu la psycopathologie de la vie quotidienne de Freud. Ce livre est fort interressant . Citer
kost Posté(e) 1 juin 2004 Posté(e) 1 juin 2004 non non, Enfin, j'ai conscience d'abuser... Je viens d'en parler à un ami psy (qui m'avait donné l'idée d'un tel topic), et cela l'a bien fait rire, lui aussi. Voilà maintenant sa théorie : Une femme qui dirait : - "je ne suis pas frigide, la preuve, j'ai eu trois enfants" commettrait un lapsus. (il dit cela en éclatant d'un rire joyeux) - Bien entendu, il ne s'agit pas d'un lapsus au sens strict du terme, sauf peut-être si cette femme souffrait également de presbytie. :frenchy: De même, quelqu'un qui se casse une jambe aux sports d'hiver, ce serait un lapsus corporel (et là il se tord de rire). En gros, l'esprit veut poursuivre la descente en ski, et le corps veut que ça s'arrête tout de suite. Il y a conflit. Toujours selon Freud, c'est le conflit intrapsychique qui trouve une résolution par le lapsus. Le conflit a lieu entre trois composantes de la personnalité nommées "moi", "surmoi" et "ça". Toujours aussi grossièrement, ces composantes s'affrontent en permanence entre "affirmation et construction égoiste de la personnalité" (moi), force des conventions sociales qui fondent le groupe (surmoi) et pulsions animales (ça). Pour Freud, le lapsus apparait quand l'une des composantes réprimées par le surmoi transparait : 1 - malgré les efforts conscients de l'individu pour masquer ses désirs (ou pulsions) 2 - à l'insu de l'individu, pour révéler un désir ou une pulsion que lui même ignore. Ouf ! Toujours pour Freud, le lapsus revêt plusieurs formes : Ce peut être un mot de sonorité voisine qui en remplace un autre, le contraire du mot appelé, un mot sans aucune parenté, voire enfin un mot déconstruit. Freud s'attarde même sur cette dernière catégorie, reliée selon lui aux premières interprétations erronées de l'enfance. Ce serait donc la forme la plus primitive du lapsus. Par exemple, un jeune enfant qui entendrait prononcer le mot balcon, pourrait très bien imaginer qu'il s'agit d'un bal con. On a certainement tous des exemples plus aboutis que celui là. Toujours est-il que cela conditionnerai la forme d'un certain nombre de lapsus. Voilà ce que je retiens de la discussion d'avec cet ami. Il est d'ailleurs possible qu'il soit venu faire un tour sur ce forum depuis. Gageons que son fou rire sera communicatif demain. Mais vraiment, à part "hors", personne n'en a trouvé d'autres ? :petard: :petard: :petard: :petard: :petard: Citer
RP1700 Posté(e) 1 juin 2004 Posté(e) 1 juin 2004 N'empêche que j'avais pas tort, même si je n'ai pas parlé de l'inconscient c'était bien ça :voila: Ok, j'arrête la mauvaise foi :frenchy: Citer
Adriatika Posté(e) 1 juin 2004 Auteur Posté(e) 1 juin 2004 Euh, oui RP. Tu as donc progressé sur le chemin de la conscience :frenchy: Pierre Dac : Pensée, conscience... Quelle insouciance ! Pour toi Gorgorgueu : Hélas non, je n'ai pas lu le livre dont tu parles. Mes lectures Freudiennes se limitent aux "cinq psychanalyses" ainsi qu'à "l'interprétation des rêves". Afin de parfaire l'éducation de ceux que cela pourraient intéresser, en particulier ceux prompts à sortir le petit larousse (illustré ?), de nombreux auteurs se sont intéressés, sous couvert de l'absurde, au lapsus. Citons Joyce, Queneau, Carroll ou Bondy. Que de saines lectures en perspective... :biere: Euh, Jacquot, ceci n'était pas pour toi, respect man. Enfin, pour ceux qui viendraient faire remarquer que l'on est sur un forum informatique, voici la réponse tirée de l'encyclopédie Universalis : Il faut noter, enfin, que des phénomènes d’omission ou d’intrusion (comme des lapsus, des actes manqués) ont pu être obtenus expérimentalement chez le sujet normal en manipulant certaines données purement cognitives et reproduits en intelligence artificielle, donc sans intervention de mécanismes affectifs. Ces phénomènes sont interprétés comme des interférences entre représentations ou comme des erreurs de régulation automatique des programmes. :lol: :lol: :lol: Alors, on en trouve d'autres ? Citer
DataWolf Posté(e) 2 juin 2004 Posté(e) 2 juin 2004 Je dirais même que cela déconstruirait toute la théorie du dit Freud :lol: :lol: Bah non, tant que tu ne parles pas de sexe il n'y a aucun risque :D Citer
DataWolf Posté(e) 2 juin 2004 Posté(e) 2 juin 2004 On a certainement tous des exemples plus aboutis que celui là. Dictée : "Les poules s'étaient enfuies, des cons avaient ouvert la porte" pour "Les poules s'étaient enfuies dès qu'on avait ouvert la porte". De l'importance des liaisons. :) Citer
gorgorgueu Posté(e) 2 juin 2004 Posté(e) 2 juin 2004 Voila plein d exemple : « Faute d'impression dans une supplique distribuée à l'Académie pour le prix de vertu : Les quarante sages qui composent l'auguste aréopage on a mis : les quarante singes. » André GIDE / Journal 1889-1939 / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1951 « On raconte que Rosny, exaspéré par les erreurs typographiques que les protes faisaient ou laissaient passer, écrivit un article vengeur intitulé "Mes coquilles". Quand Rosny le lendemain ouvrit le journal, il lut avec stupeur, en gros caractères, cet étrange titre : "MES COUILLES". Un prote, négligent ou malicieux, avait laissé tomber le q... » « Sarkoquin Qui l'eût dit ? Sarko a eut le lapsus fleuri mercredi dernier, 19 octobre, au Pavillon Gabriel, en bas des Champs-Elysées, à la remise du prix Veuve-Clicquot de la "femme d'affaires de l'année" à Nicole Bru, pédégère des laboratoires Upsa (aspirine et compagnie). Devant une assistance où se bousculait du beau linge (Bernard Arnault, Christine Ockrent, Mme Vigouroux, etc.), la langue du super-ministre a fourché quand à l'instant d'entamer son laïus il a attaqué très fort : "Le prix de la Veuve-Clito"... Hilarité générale ! Un agenda aussi chargé, c'est à ses risques et pénis ! » « Traître de mélodrame Un joli lapsus de François Bayrou, le président du CDS, hier balladurien et aujourd'hui chiraquisé dans l'attente d'un portefeuille : "L'espace Balladur, a-t-il lâché lors du conseil politique de son parti le 29 avril, doit se pérenniser avec une structure rénovée. Je peux trahir... euh... traduire ma pensée..." Bayrou est excusable : au CDS, la trahison a toujours été une seconde nature. » « Les fantasmes de Charette Était-ce l'air vif d'Halifax ou l'ambiance torride du G7 ? Hervé de Charette a commis un délicieux lapsus en rendant compte, le 16 juin, des travaux du Sommet. Le ministre des Affaires étrangères a déclaré : "Les ministres des Finances ont abordé les variations érotiques de monnaies, pardon, erratiques." À Halifax, Chirac avait dénoncé "la spéculation, ce sida de nos économies". Ça aura troublé l'esprit de ce pauvre Charette. » « Obscénité Lapsus d'Edouard Balladur au cours d'un meeting électoral à Montgeron (Essonne), le 27 février : "Elle [l'abstention] sera l'un de nos principaux obstacles. C'est donc par le bouche-à-bouche qu'il faudra convaincre les électeurs d'aller voter." Est-ce bien convenable, Edouard ? » Jean Tibéri : « Cette anecdote s'est déroulée lors d'une cérémonie organisée à l'occasion d'un anniversaire du théâtre de la Huchette, dans le Ve arrondissement : devant un aréopage de personnalités, je devais remettre, au nom du maire de Paris, la médaille de vermeil - qui est la plus haute distinction de la Ville - au dramaturge Eugène Ionesco. Un discours avait été préparé pour l'occasion, et au moment de prononcer les paroles habituelles : "J'ai l'honneur de vous remettre la médaille de vermeil de la Ville", j'ai dit : "J'ai l'honneur de vous remettre la merdaille de merveille de la Ville... ". L'assistance a immédiatement éclaté de rire, et j'avoue avoir eu du mal à terminer mon discours. » baiser les impots au lieu de baisser (pourquoi tant de haine envers les impots??) Citer
RP1700 Posté(e) 3 juin 2004 Posté(e) 3 juin 2004 C'est pas un lapsus mais sur clubic : "ce système devrait convenir aux processeurs dégageant 120 W de chaleur calorifique" :frenchy: Je connais pas beaucoup d'autres types de chaleur :lol: Citer
SEB Posté(e) 3 juin 2004 Posté(e) 3 juin 2004 Sinon un lapsus qui m'arrive de temps en temps... Souvent le week end, j'aime bien aller faire un tour dans les braderies du coin. Quand on me demande ce que j'ai fait ce week end, je réponds : "je suis aller aux putes ... " Aux quoi ? " :??: oups !! aux puces " :o :frenchy: :lol: Citer
RP1700 Posté(e) 3 juin 2004 Posté(e) 3 juin 2004 Chaleur calorifique c'est un peu comme humidité mouillée :frenchy: En parlant de putes, euh non pardon, de puces, y'a un sketch de Lafesse là dessus qui est pas mal. Il se fait passer pour une mémé et apelle un détective privé lui demandant de prouver l'innocence de son mari dans une affaire de proxénétisme je crois. La femme dit : "mais il ne pouvais pas être *je ne sais plus où* puisqu'il m'a dit qu'il était aux "putes", au fait vous savez ce que c'est ? Ce que je propose c'est que vous et moi allions aux "putes" pour voir si mon mari y était où pas"... Et ça continue pendant 5 minutes :frenchy: Citer
SEB Posté(e) 3 juin 2004 Posté(e) 3 juin 2004 Ouaip :yais: Déjà entendu ce "sketch". J'avais l'un des premiers CD de Lafesse avec tous des canulars téléphoniques de ce genre. :D Il y en avait un où il se faisait passer pour une p'tite vieille qui était coincée dans sa machine à laver :lol: Citer
Adriatika Posté(e) 3 juin 2004 Auteur Posté(e) 3 juin 2004 :lol: Il y en a une pas mal, citée par Jean Charles dans La Foire Aux Cancres. C'est pour ceux qui ont fait leur catéchisme : - Fuyant Hérode, qui faisait assassiner tous le premiers nés de galilée : " Joseph et Marie emmenèrent Jésus en jeep" Bien entendu, c'est en égypte qu'ils emmenaient Jésus... D'ailleurs, il me semble que le livre se clot sur la rédaction d'un élève chargé de raconter le drame du titanic : "Et les requins arrivèrent et mangèrent les femmes et les enfants d'abord" L'enfer, c'est bien connu, est pavé de bonnes intentions. Mais peut-on parler de lapsus dans ce cas là ? :lol: Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.