Un aimant est-il épuisable ?

[filioso]

:respect: entierement d'accord avec toi.

 

Les pointes s'acier ne perdent pas completement leur energie, la preuve, si tu prends de la limaille de fer, ces particules sont encore attirés.

 

Pour ce qui est du big-bang, c'est unes diversion et une constatation mossieu du haut :biere:

[charp]

sa deviens trop compliqué pour moi :D :D

[Baptiste]

oui , mais donc l'énergie magnétique dévellopée par le magnet , perd de la puissance , voir même complétement ( dé-magnétisation )

[Adriatika]

Oui, c'est compliqué...

 

Alors pour ceux qui voudraient entrer dans les détails :

 

Fertin, qui connait bien les problèmes d'usinage des alnico et reste l'un des rares à promouvoir l'électro-aimant dans la production d'enceintes accoustiques, est sans doute l'un des techniciens les plus pointus dans son domaine.

 

Il utilise donc la méthode dite de magnétisation par hystérésis. Ce terme détermine la résistance d'un corps à la démagnétisation, mais aussi le phénomène complexe de magnétisation après obtention du point de réaction par démixion. Je m'explique :

 

Pour les alliages et leur mise à chaud, on utilise une règle qui est celle du point de Curie du matériau le plus résistant, comme par exemple le cobalt dans un alliage équiatomique platine-cobalt, moins une valeur déduite du point de fusion du matériau le moins résistant. Ainsi, alors que le point de Curie d'un alnico serait théoriquement de 1950°, on précipite le phénomène de diffusion molléculaire en élevant la température un peu au dessus de 1250°, puis en la faisant doucement baisser jusqu'aux alentours de 800°. Pour cela, on utilise un four à induction. Pendant cette étape, l'alliage est soumis à un champs magnétique intense d'orientation constante. C'est ainsi que l'on créé un aimant alnico. L'alliage, en phase de refroidissement, est couléé dans des moules car son usinage à froid est particulièrement délicat, contrairement aux aimants de terres rares.

 

On a ainsi créé un aimant anisotrope dit permanent, car ses caractéristiques sont stables à l'échelle industrielle (plus de dix ans). Voilà pourquoi l'aimant permanent a remplacé presque partout l'électro-aimant, puisque le risque de panne est quasi-nul. Cependant, l'hystérésis dépendant de plusieurs facteurs, dont la puissance du champ inductif appliqué lors de la fonte de l'alliage, seuls de grands procédés industriel peuvent garantir une demi-vie supérieure à 30 ans. On contourne cette limite en jouant sur la tolérance d'efficacité des pièces en mouvement (mobilisées par l'aimant). Le principe consiste à utiliser des aimants surdimensionnés.

 

Il faut donc un degré d'exigence extrême pour considérer que l'électro-aimant est plus stable que l'aimant permanent, ainsi que des conditions d'utilisations particulières. Encore une fois, rien n'est simple...

 

Bonne nuit.

Sur ce, je vais me mater la version longue :D

[filioso]

Pour être plus clair :

 

On a les "aimants naturels", pierres. minéraux qui contiennent de l'oxyde de fer 'Fe3O4) et les "aimants artificiels" qui doivent leurs aimentation par un contact avec un aimant naturel ou après avoir été introduit dans une bobine parcourue par un champ électrique, ou en étant constamment alimentés.

 

A noter que certains aimants artificiels perdent leur aimantation, dés que le courant électrique cesse, entre autre le fer doux.

 

Voila, voila, vais manger maintenant. :??:

[gorgorgueu]

ce fut tres interressant :biere: :biere: :biere:

[Baptiste]

oui :) et je vous remercie tous de vos réponses!!! :biere:

[gorgorgueu]

ce serait cool d avoir un autre sujet comme l aimant :) pour la culture personnelle :biere:

[astro]

Quelqu'un a un aspirine ?

[gorgorgueu]

Quelqu'un a un aspirine ?

201082[/snapback]

non, desolé :voila:

 

mais si tu veux j ai su comment en fabriquer :respect: