Dossier : DVDR DL : le double couche
Avant même de nous lancer dans différents tests de graveurs et médias DVD+R DL double couche, nous avons cru bon de vous proposer cet article dans le but de présenter brièvement cette nouvelle technologie qui est d’ores et déjà en train d’équiper un nombr
Ainsi sur un DVD+R DL de 8,5Go, il est donc possible de stocker l’équivalent de 4 heures de vidéo en format DVD haute qualité ou de stocker 8,5Go de données diverses et variées (documents, photos, vidéos, etc..) ce qui représente l’équivalent d’une douzaine de CD-R. Bref .. une capacité de stockage intéressante pour un média de 12cm et une compatibilité qui, théoriquement devrait être au rendez selon les dires de la DVD+RW Alliance. (chose que nous aurons l’occasion de vérifier par nous mêmes dans les prochains tests à venir)
Certes, des DVD enregistrables offrant une capacité de stockage de 9,4Go existent d’ores et déjà depuis quelques années. Mais comme nous avons pu le voir par l’intermédiaire de notre test d’un DVD-R de 9,4Go, ce type de média est double face, c’est à dire que 4,7Go de données peuvent être stocker sur une face et 4,7Go sur la seconde. Par conséquent, il est donc nécessaire de retourner manuellement le disque pour accéder aux données se trouvant sur l’une ou l’autre des faces. Les DVD double face ont donc un intérêt plus que limité, c’est pourquoi la technologie double couche est arrivée à la rescousse en évitant par la même occasion ce type de désagrément. En effet, les 8,5Go de données d’un DVD+R DL sont stockés sur la même face mais sur deux couches différentes.
Le schéma ci-dessus est une coupe verticale d’un média DVD+R DL. Commençons de bas en haut : le DVD+R DL se compose d’une couche en polycarbonate, suivie de la première couche enregistrable (nommé L0) et d’une couche réflective semi transparente. Servant de jonction entre cette couche réflective semi transparente et la seconde couche enregistrable (nommée L1) se situe une couche séparatrice et adhésive. Vient ensuite la seconde couche réflective (mais non transparente cette fois-ci) suivie d’une couche en polycarbonate et de la couche label. (couche label qui peut être imprimable ou non suivant la marque ou le modèle du média).
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