Dossier : le point sur la technologie des SSD

Depuis plusieurs mois maintenant, les SSD ont le vent en poupe. De plus en plus de fabricants proposent leurs propres modèles, et de plus en plus d’utilisateurs se montrent intéressés par ces disques à mémoire flash.

Optimiser l’exploitation d’un SSD

Lorsque l’on utilise un disque à mémoire flash comme disque système, il peut être intéressant de déplacer le fichier d’échange sur un autre disque, certes au détriment des performances, mais au grand bénéfice de la longévité de votre SSD.

A noter que si vous disposez d’une bonne réserve de mémoire vive et n’utilisez pas de gigantesques fichiers de modélisation 3D, cette option n’est pas indispensable.

Les fichiers temporaires sont également une plaie pour un SSD. Il est possible de déplacer les dossiers par défaut TEMP et TMP sur un HDD.

Vous pouvez également désactiver le PREFETCH (n’hésitez pas à nous rejoindre sur le forum si vous avez besoin d’aide). La fonction Prefetch, qui consiste à répertorier les programmes le plus souvent lancés de façon à optimiser leur positionnement sur le disque, n’est d’aucune utilité avec un SSD. D’ailleurs, si vous disposez du programme O&O Defrag 14, elle sera automatiquement désactivée si nécessaire.

D’autres fonctions, comme l’indexation des fichiers, ne sont pas vraiment utiles avec un SSD et contribuent (un peu) à sa détérioration.

Le sujet de l’optimisation des SSD est depuis longtemps en discussion. Un participant aux beta-tests OCZ a d’ailleurs créé un utilitaire gratuit (plus une version améliorée, payante) qui automatise la plupart de ces « tweaks ». Il porte le nom de SSD Tweaker. Vous pouvez le télécharger ici. Il permet de modifier de nombreux paramètres voire même de paramètrer automatiquement votre machine avec les tweaks les mieux adaptés.

Plutôt que d’utiliser un logiciel tiers, si vous préférez mettre les mains dans le cambouis, sachez que la plupart de ces optimisations peuvent être effectuées à partir des « paramètres système avancés » de Windows.

Nous aborderons plus longuement le thème de l’optimisation des SSD dans la seconde partie de ce dossier, à paraître prochainement… Il sera notamment question de changements de paramètres dans les propriétés système de Windows, de modifications dans la base de registres, etc…

 

5 commentaires
  1. Maxy

    Vraiment le meilleur dossier que j’ai lu sur le SSD : dommage que je vienne seulement d’en prendre connaissance, et pas avant l’article que j’ai écrit moi-même dans une autre perspective, car il explique parfaitement des problèmes que j’ai rencontrés. Je vais revoir mon article pour faire un lien vers ce dossier, et faire quelques citations.
    Bonne continuation.

  2. lyryc

    oui vraiment un tres bon dossier sur le SSD, qui va bien m’aider pour mon mntage la semaine prochaine.

    Juste un bémol, le lien des pilotes Rapid Storage d’Intel qui est HS

    Good job

  3. stan

    bonjour,

    concernant la taille des ssd et la compression . quand il y a comme information ssd 120 Go , ça signifie 120 go d’espace brute , mais plus en donnée vu qu’il y a de la compression ?
    Pour la récupération de donnée en cas de problème , il faut que les logiciels de récupération prennent en compte la compression existant au niveau du ssd . y a til une norme sur ces compressions , sont elles disponibles pour les logiciels libre ?

    Merci .

  4. stan

    J’ai oublié une question ?

    Que donne en performance les SE virtualisés sur des ssd ?
    Dans mon cas : linux comme systeme hote + virtualbox .

    Merci .

  5. Adriatika

    Bonjour Stan,
    En ce qui concerne ta première question :
    Il y a effectivement un gain en espace occupé par rapport à la taille des fichiers. Je ne l’ai pas mesurée précisemment, mais peut-être d’autres ont poussé les investigations et te répondront. Le taux de compression est variable, suivant la nature des fichiers, entre 0.15 (soit 15ko pour 1mo) et 1 (identique). Sur la décompression d’une image Acronis, j’obtiens un gain d’environ 1/5ème (système d’exploitation + logiciels – le fichier d’échange est exclu de l’image Acronis).
    A propos de la récupération de données : Tant que le firmware et le logiciel interne du SSD ne sont pas défaillants, la compression et décompression se font de manière transparente pour le système d’exploitation comme pour le logiciel de récupération. Il n’y a donc aucune incidence sur le fonctionnement. Sauf erreur, le logiciel de récupération voit la taille originale des données, il ne tient donc pas compte de la compression.
    Troisième question : Les logiciels internes aux SSD utilisent des algorithmes propriétaires et les constructeurs communiquent peu à ce sujet, si ce n’est pour annoncer des performances. Ils ne sont donc pas extensibles aux formats logiciels existant, même s’il est probable qu’ils soient proches des formats logiciels (peut-être même qu’ils utilisent des formats connus).
    La virtualisation profite des performances du SSD. Tout est plus réactif. Dans quelles proportions, j’avoue ne pas l’avoir mesuré.

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