Test de la technologie LightScribe 1.2

Depuis ces dernières années, la technologie LightScribe s’est démocratisée à tel point qu’aujourd’hui la plupart des graveurs du marché embarquent cette fameuse « technologie d’impression ». Il faut dire que depuis le temps, la technologie LightScribe est mûre et parfaitement éprouvée.

Lancée officiellement en janvier 2005 par Hewlett Packard (HP pour les intimes) le LightScribe s’est petit à petit immiscé dans le monde des graveurs et en fait aujourd’hui partie intégrante. Et pour cause : la quasi totalité des fabricants de graveurs du marché, qu’il s’agisse de Pioneer, LiteON, Panasonic, HP, Sony, LG Electronics, ou Samsung pour citer les plus connus, proposent des modèles compatibles LightScribe.

un disque LightScribe gravé mais pas encore imprimé

A noter que depuis mi-2006, une nouvelle version du LightScribe estampillée « LightScribe 1.2 » a fait son apparition. Celle nouvelle version, qui a désormais remplacé la version précédente sur les nouveaux graveurs du marché, apporte quelques améliorations significatives :

• une impression jusqu’à 30% plus rapide sur les disques LightScribe 1.2
• le support des disques LightScribe 1.2 colorés (rouge, orange, jaune, bleu ou vert)
• un contraste plus élevé, un grain plus fin et donc une qualité d’impression revue à la hausse

Le LightScribe en détails

La technologie LightScribe est une technologie développée par HP. Elle permet d’imprimer du texte, des images, des logos voire même des photos sur la face supérieure des disques CD et DVD vierges ; à condition d’utiliser des disques compatibles LightScribe.

Pour profiter de la technologie LightScribe, il faut en effet non seulement posséder un graveur LightScribe mais également utiliser des médias vierges certifiés eux-aussi LightScribe. A noter qu’un logiciel d’impression compatible est également requis tout comme l’installation de la couche logicielle LSS (voir page3). Précisons également que cette technologie ne fonctionne que sous Windows XP, Vista, Linux et MAC OSX 10.3.9 et supérieur ; exit donc Windows 95 et 98 …

Concrètement, il faut savoir que les CD-R et DVD±R LightScribe disposent comme n’importe quel disque vierge d’une surface enregistrable, d’un côté, sur laquelle seront stockées les données à sauvegarder. Sur l’autre face, côté étiquette, le disque LightScribe est recouvert d’une couche spécifique qui réagit chimiquement lorsqu’elle est exposée au laser d’impression de la technologie LightScribe.

Vous l’aurez compris : pour passer de la gravure des données à l’impression de l’étiquette, il suffit donc de retourner le disque pour l’imprimer. Voici sur l’image ci-dessous les différentes étapes en détails :

Les disques LightScribe les plus répandus disposent d’une face imprimable de couleur dorée.

A noter que bien qu’il existe depuis quelques temps des disques LightScribe 1.2 colorés, l’impression LightScribe se fait toujours quant à elle en monochrome ; en différentes nuances de gris et de contrastes qui permettent au final de réaliser l’étiquette de vos disques préférés.

Les nouveaux DVD+R LightScribe 1.2 colorés de Verbatim