Test du SSD M.2. NVMe Crucial P1 de 500 Go
Depuis plusieurs mois, les SSD M.2. NVMe ont le vent en poupe. Il faut dire que ce type de disque offre des taux de transferts sans commune mesure avec ceux qu’offrent les meilleurs SSD de 2,5 pouces du moment.
Depuis plusieurs mois, les SSD M.2. NVMe ont le vent en poupe. Il faut dire que ce type de disque offre des taux de transferts sans commune mesure avec ceux qu’offrent les meilleurs SSD de 2,5 pouces du moment. En plus de leurs performances élevées qui plaisent énormément aux gamers (mais pas qu’eux..) les SSD M.2. NVMe ont aussi un autre atout : leur format minuscule ! ce qui est un argument de poids pour ceux qui souhaitent s’assembler une machine compacte performante (ou un HTPC par exemple).
Par contre attention : contrairement aux SSD de 2,5″ qui peuvent s’installer dans la majorité des PC qu’ils soient récents ou vieux, pour installer un SSD M.2. NVMe dans un ordinateur portable ou un PC bureau, il faut impérativement que la carte mère de la machine dispose d’un connecteur M.2 NVMe. C’est peut être une évidence pour certains utilisateurs aguerris mais il faut néanmoins le préciser pour ceux qui s’y connaissent un peu moins. En effet, si la majorité des cartes mères récentes disposent aujourd’hui d’un tel connecteur, ce n’est pas forcément le cas si votre ordinateur date un peu… Si votre PC est trop vieux : point de connecteur M.2. !
Et le montage ? Facile ou pas facile ?
Le montage d’un SSD M.2. NVMe dans un PC de bureau est une opération d’une facilité déconcertante. Il suffit en effet de repérer le connecteur M.2. sur la carte mère de votre PC et d’y enficher le SSD M.2 NVMe. Une fois que c’est fait il ne reste plus qu’à visser le SSD pour qu’il soit correctement maintenu. A partir de là, il est automatiquement reconnu par le Bios et vous pouvez y installer sans soucis Windows 10 ou faire un clonage de votre disque actuel.
Présentation
Pour ce nouveau test de matériel, on va s’intéresser aujourd’hui au SSD P1 de Crucial. Vous l’aurez deviné : c’est un SSD au format M.2. NVMe ! L’engin mesure 22 x 80 mm ce qui est le format le plus courant pour ce type de SSD M.2. mais il faut savoir qu’il existe également d’autres variantes moins répandues (22×30, 22×42, 22×60 et 22×100).
Le Crucial P1 est animé par un contrôleur Silicon Motion SM2263EN couplé à de la mémoire NAND Flash 3D QLC (64 couches) de chez Micron. Le fabricant Micron qui est (rappelons-le) la maison mère de Crucial. Mis à part ça, le SSD exploite une interface PCI Express 3.0 4x compatible NVMe 1.3.
Le Crucial P1 existe pour le moment uniquement en deux versions : 500 Go et 1 To. Le premier modèle est annoncé avec des débits de 1.900 Mo/s en lecture et de 950 Mo/s en écriture (90K / 220K iOPS 4K) alors que le modèle 1 To grimpe à 2.000 Mo/s en lecture et 1.700 Mo/s en écriture (170K / 240K iOPS 4K) . La version 1 To du P1 est donc beaucoup plus véloce en écriture que la version 500 Go.
Pour les besoins de ce test, c’est la version 500 Go du Crucial P1 qui a été utilisé. On va donc le tester en détails afin de voir ce qu’il vaut dans la pratique et s’il offre le niveau de performances annoncé par le fabricant.
Contenu du bundle
Le Crucial P1 est vendu dans une boîte cartonnée assez similaire à ce que propose le fabricant d’habitude pour ses produits (voir nos tests du Crucial MX500 de 500 Go et du Crucial MX500 de 1 To).
A l’intérieur de celle-ci on trouve le SSD (bien évidemment) et un petit livret qui renvoie vers la page support du fabricant. Page sur laquelle on peut trouver des tutos et télécharger le logiciel Crucial Storage Executive qui permet d’optimiser le SSD, mettre à jour le firmware, afficher les informations SMART, etc..
A noter que le logiciel Acronis True Image HD est également fourni. Il est téléchargeable gratuitement sur cette page. Il permet de faciliter le transfert et le clonage de votre disque dur (ou SSD) actuel vers le P1 ou tout autre SSD de marque Crucial.
Bonne mise en garde sur la présence du connecteur M2. Mais même en présence de ce connecteur, il faut aussi se méfier du protocole. Car si l’on trouve ce type de connecteur sur de vieilles carte (basées sur le chipset Z97 par exemple) le protocole de communication n’est pas NVMe mais SATA.
Il faut donc prendre garde à l’incompatibilité entre un SSD M2 NVMe et une carte mère qui possède un connecteur M2 SATA.
Salut Conrad, merci pour les informations et les précisions. ;)