Tuto et Test du GPI Case : Comment se fabriquer une console rétrogaming portable ?
Aujourd’hui, on continue notre série d’articles sur le thème du rétrogaming en voyant ensemble comment se confectionner une console rétro portable, toujours sous Recalbox.
Dans un précédent dossier on a vu en détail comment se fabriquer une console de jeux rétro de salon (Recalbox). Aujourd’hui, on continue notre série d’articles sur le thème du rétrogaming en voyant ensemble comment se confectionner une console rétro portable, toujours sous Recalbox. Pour cela, on va utiliser cette fois ci le boîtier GPI Case de Retroflag, un Raspberry Pi Zero W, une carte microSD, des piles et Recalbox OS.
L’ensemble permettra d’émuler de nombreuses consoles rétro telles que les Nintendo NES, Super Nintendo, Sega Master System, Megadrive, Game Boy, Game Boy Color, Game Boy Advance, Neo Geo, Atari, et bien d’autres… L’avantage ici c’est que la console sera portable. On pourra donc jouer à ses jeux rétro préférés partout où on le souhaite : en voiture, en vacances, dans les transports en commun ou même dans la salle d’attente du dentiste….
Avant de démarrer ce dossier j’aimerai remercier tout particulièrement la boutique Belchine qui m’a gentiment prêté pendant plusieurs jours le GPI Case et le Raspberry Pi Zero W qui ont été utilisés pour réaliser cet article. Le GPI Case étant régulièrement en rupture de stock un peu partout, il était introuvable au moment de préparer ce dossier. Merci à eux !
Introduction
Le fabricant Retroflag n’est pas très vieux mais en l’espace de deux ans seulement il a réussi le tour de force de se forger une solide réputation dans le domaine du rétrogaming en proposant des boîtiers plutôt bien conçus et plutôt jolis dont le design reprend la forme et les couleurs des consoles de jeux vidéo d’antan. Le constructeur propose déjà le NESPi Case+ qui ressemble à une Nintendo NES (et que l’on a utilisé dans ce dossier), le SUPERPi Case qui ressemble à une Super Nintendo et le MEGAPi Case aux couleurs de la Megadrive.
Et depuis peu c’est un nouveau produit qui fait parler de lui sur la toile : le GPI Case ! Derrière ce nom pour le moins étrange se cache un produit qui ressemble à s’y méprendre à la mythique console Game Boy de Nintendo.
Mais pour ce produit Retroflag, il n’est pas question d’un banal boîtier puisque le GPI Case s’apparente plutôt un kit « quasiment prêt à l’emploi » comprenant le boitier bien sûr mais aussi les boutons, l’écran, la partie audio et l’électronique qui gère tout ce petit monde.
Mais attention le GPI Case n’est pas fonctionnel en l’état ! En effet, pour transformer le GPI Case en véritable console de jeux rétro portable : il est nécessaire de l’équiper de plusieurs petites choses. A commencer par une carte Raspberry Pi Zero W qui servira à piloter le GPI Case et à faire tourner le système d’exploitation.
Ensuite, il faudra une carte mémoire au format micro SD pour installer le système d’exploitation Recalbox OS et les ROMs, sans oublier bien sûr de quoi alimenter la bête.
Et pour alimenter le GPI Case, plusieurs possibilités s’offrent à vous :
– alimentation via des piles pour une utilisation nomade. Pour alimenter le GPI Case trois piles AA de 1,5 Volts sont requises. Vous pouvez opter pour des piles classiques ou mieux investir dans des piles rechargeables sachant que les piles vous offriront généralement de 2 à 3 heures d’autonomie en fonction des jeux utilisés.
– alimentation via une batterie portable. Le GPI Case est fourni avec un câble USB. Vous pouvez donc brancher le câble USB du GPI Case directement à votre ordinateur ou mieux à une batterie portable. Ca permettra de conserver l’aspect nomade de la machine même si effectivement ça n’est pas forcément évident de trimballer une grosse powerbank avec soi. Cela dit, l’avantage c’est que les powerbanks (comme par exemple cette Aukey de 20.000 mAh testé ici même) offrent une autonomie monstrueuse à la machine.
– alimentation sur secteur. Pour jouer tranquillement dans votre canapé, une autre option s’offre à vous : brancher le GPI Case sur secteur en utilisant un chargeur usb. Ca vous évitera d’user les piles et/ou de perdre du temps à les recharger. Attention par contre : aucun chargeur n’est fourni dans la boîte : vous devez donc en acheter un ou utiliser celui de votre smartphone.
Le RPi0 et le GPi Case sont parfaitement capables de faire tourner tous les jeux PSX, il fait voir comment ça tourne sous Supreme Pie avec l’emulateur PCSX Rearmed, la fluidité et le son sont extraordinaires. Recalbox ne parvient pas, pour l’heure, à compiler cet émulateur avec le plugin openGL et il est inutilisable en l’état. Comme l’émulation PSX sur GPi Case n’etait pas une priorité de la 6.1 finale, elle n’a pas évolué. On espère donc qu’ils finiront par y parvenir car ce n’est pas une limitation technique du matériel.
Un autre souci qui se pose pour jouer à des jeux PSX sur GPi Case, et qui n’est pas lié à Recalbox, est l’absence des boutons L2/R2, nécessaires pour certains jeux. On peut parfois s’en sortir en remappant ponctuellement les boutons pour avancer dans le jeu, et le remappage est plus accessible dans PCSX Rearmed.