Un SSD de 1.000 To en ligne de mire chez SanDisk
SanDisk a profité de cet événement pour présenter la plate-forme UltraQLC, qui permettra à terme d’offrir aux SSD une capacité de stockage allant jusqu’à 1 Pétaoctet (soit 1.000 To).

Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort ! Non cette actualité n’est pas dédiée à Fort Boyard mais elle annonce la couleur concernant la dernière roadmap que SanDisk vient de diffuser lors de l’événement Investor Day aux Etats-Unis.
La firme a profité de cet événement pour présenter la plateforme UltraQLC, qui permettra à terme d’offrir aux SSD une capacité de stockage allant jusqu’à 1 Pétaoctet (soit 1.000 To). La technologie UltraQLC est une combinaison de mémoire NAND BICS 8 QLC 3D, d’un contrôleur avec 64 canaux et d’un firmware optimisé.
Dans cette optique, le contrôleur joue un rôle essentiel dans cette plateforme, intégrant des accélérateurs matériels spécialisés qui réduisent la latence, augmentent la bande passante et améliorent la fiabilité. Par ailleurs, il peut ajuster la consommation d’énergie en fonction des besoins de traitement, optimisant ainsi l’efficacité énergétique.
Selon Sandisk, les premiers SSD UltraQLC utiliseront dans un premier temps des puces de mémoire NAND de 2 To, ce qui permettra de proposer des SSD offrant une capacité de 128 To. Une telle capacité pourrait voir le jour en 2025 d’après la roadmap de SanDisk.
Ensuite en passant sur des puces NAND de plus grande capacité, la firme pourrait être à même de développer des SSD de plus grandes tailles encore : 256 To (d’ici 2026), 512 To (d’ici 2027) et même 1 Po, pourquoi pas …
Le SSD SanDisk Ultra DLC DC SN670 NVMe pourrait être le premier SSD à voir le jour. Il embarquera de la mémoire NAND BICS 8 QLC 3D, un contrôleur avec 64 canaux NAND et un firmware optimisé. Ce SSD sera destiné en priorité aux data centers.